Une plaque émaillée « Métropolitain » est à vendre sur LeBonCoin au plus offrant.
4 réflexions sur “ Plaque « Métropolitain » sur LeBonCoin ”
« Vraie plaque ou fausse plaque Guimard » ? Le vendeur du boncoin présente l’objet comme une « Authentique plaque émaillée d’entrée de métro parisien d’Hector Guimard vers 1903 (Art Nouveau) ». C’est sans doute une plaque authentique de la RATP, mais ça n’ai pas une plaque Guimard d’origine et il est peu probable qu’il s’agisse d’une plaque de 1903. Plusieurs indices militent en effet en ce sens. Rappelons que Guimard a été choisi en 1899 par le président de la CMP (compagnie des métros parisiens) pour les entrées de métro parisien. Il dessine deux type d’édicules (Type A et Type B) et de grand monument dont la façade évoque le « M » (bastille, gare de lyon…). Il conçoit aussi un système modulaire léger et adaptable pour les bouches plus petites, avec ou sans protection haute, avec ou sans cartouche « metropoitain ». Le fameux cartouche Metropolitain … Il s’agit d’un panneau transversal qui porte la mention « Métropolitain » inscrite avec une écriture courbe qui semble manuscrite. Le panneau indiquant le nom de la station et présentant le plan de métro n’existait pas à l’origine, il fut rajouté dans les années 1920. A l’origine ces panneaux sont en pierre de lave et non en tôle sérigraphiée comme de nos jours. L’écriture est d’inspiration de la police dite « police l’Auriol » restylisée par Guimard. A l’origine ces plaques en lave sont signées en lettres rouges par Guimard « Hector Guimard Arch. »), elle sont composées de la police couleur fonte, sur fond clair et comportes à chaque fois un dégradé vertical. Le 1er mai 1903, à la suite d’un conflit financier l’opposant à la CMP, l’architecte signe une transaction pour mettre fin au litige et aux termes de laquelle Guimard cède tous ses droits, mais désormais les monuments ne porteront plus la signature de Guimard. Certains lettrages sont modifiés et deviennent des lettrages bâton (Métro Palais Royal, Etienne MArcel, …) ou presqu’art déco (Metro Tuilleries). Par la suite la CMP poursuit la pose d’édicule Guimard : 141 entrées de métro dont 86 existent encore aujourd’hui. Le 25 juillet 1965, un arrêté protège les accès à six stations au titre des monuments historiques, puis tous les édicules par arrêté d’extension du 29 mai 1978. Après guerre la RATP a lancé une grande campagne de restauration et d’uniformisation (couleur, lettrages…) toute les plaques replacées sont sur fond jaune vif et lettrage vert bouteille. On trouve divers polices art nouveau et des lettraqes bâton. Pour les restaurations de l’an 2000, liées au centenaire du métro, la RATP confiera aux graphistes spécialisés David Poullard et Julien Gineste, le soin d’uniformiser toutes ces plaques indicatrices par la conception d’une nouvelle police de caractère, inspirée des lettrages des enseignes en lave émaillées de l’architecte, qu’ils baptiseront Métropolitaine (sans « s » cette fois). Toutes les plaques indicatrices de nom de station antérieures sont donc déposées pour être remplacées. Certain cartouche de portique sont restaurés ou remplacés. Un nombre indéterminé est alors récupéré par des collectionneurs entraînant de facto un nouveau marché de revente. La plaque du boncoin par sa couleur, et sa forme épaulée, ne semble pas pouvoir correspondre aux premières stations du métro parisien. Elle est sur fond jaune vif et lettrage vert bouteille. Elle ne porte pas la signature en lettre rouge de Guimard. Elle est de faible largeur. Une rapide recherche sur les site lecercleguimard, wikipedia, et google/image le confirme. Cela reste un bel objet de collection. Mais vu la taille il faut en trouver l’usage et un endroit pour l’exposer. Le vendeur ne donne pas de prix. Difficile d’évaluer sa valeur. On ne trouve pas de précédents sur le net.
« Vraie plaque ou fausse plaque Guimard » ? Le vendeur du boncoin présente l’objet comme une « Authentique plaque émaillée d’entrée de métro parisien d’Hector Guimard vers 1903 (Art Nouveau) ». C’est sans doute une plaque authentique de la RATP, mais ça n’ai pas une plaque Guimard d’origine et il est peu probable qu’il s’agisse d’une plaque de 1903. Plusieurs indices militent en effet en ce sens. Rappelons que Guimard a été choisi en 1899 par le président de la CMP (compagnie des métros parisiens) pour les entrées de métro parisien. Il dessine deux type d’édicules (Type A et Type B) et de grand monument dont la façade évoque le « M » (bastille, gare de lyon…). Il conçoit aussi un système modulaire léger et adaptable pour les bouches plus petites, avec ou sans protection haute, avec ou sans cartouche « metropoitain ». Le fameux cartouche Metropolitain … Il s’agit d’un panneau transversal qui porte la mention « Métropolitain » inscrite avec une écriture courbe qui semble manuscrite. Le panneau indiquant le nom de la station et présentant le plan de métro n’existait pas à l’origine, il fut rajouté dans les années 1920. A l’origine ces panneaux sont en pierre de lave et non en tôle sérigraphiée comme de nos jours. L’écriture est d’inspiration de la police dite « police l’Auriol » restylisée par Guimard. A l’origine ces plaques en lave sont signées en lettres rouges par Guimard « Hector Guimard Arch. »), elle sont composées de la police couleur fonte, sur fond clair et comportes à chaque fois un dégradé vertical. Le 1er mai 1903, à la suite d’un conflit financier l’opposant à la CMP, l’architecte signe une transaction pour mettre fin au litige et aux termes de laquelle Guimard cède tous ses droits, mais désormais les monuments ne porteront plus la signature de Guimard. Certains lettrages sont modifiés et deviennent des lettrages bâton (Métro Palais Royal, Etienne MArcel, …) ou presqu’art déco (Metro Tuilleries). Par la suite la CMP poursuit la pose d’édicule Guimard : 141 entrées de métro dont 86 existent encore aujourd’hui. Le 25 juillet 1965, un arrêté protège les accès à six stations au titre des monuments historiques, puis tous les édicules par arrêté d’extension du 29 mai 1978. Après guerre la RATP a lancé une grande campagne de restauration et d’uniformisation (couleur, lettrages…) toute les plaques replacées sont sur fond jaune vif et lettrage vert bouteille. On trouve divers polices art nouveau et des lettraqes bâton. Pour les restaurations de l’an 2000, liées au centenaire du métro, la RATP confiera aux graphistes spécialisés David Poullard et Julien Gineste, le soin d’uniformiser toutes ces plaques indicatrices par la conception d’une nouvelle police de caractère, inspirée des lettrages des enseignes en lave émaillées de l’architecte, qu’ils baptiseront Métropolitaine (sans « s » cette fois). Toutes les plaques indicatrices de nom de station antérieures sont donc déposées pour être remplacées. Certain cartouche de portique sont restaurés ou remplacés. Un nombre indéterminé est alors récupéré par des collectionneurs entraînant de facto un nouveau marché de revente. La plaque du boncoin par sa couleur, et sa forme épaulée, ne semble pas pouvoir correspondre aux premières stations du métro parisien. Elle est sur fond jaune vif et lettrage vert bouteille. Elle ne porte pas la signature en lettre rouge de Guimard. Elle est de faible largeur. Une rapide recherche sur les site lecercleguimard, wikipedia, et google/image le confirme. Cela reste un bel objet de collection. Mais vu la taille il faut en trouver l’usage et un endroit pour l’exposer. Le vendeur ne donne pas de prix. Difficile d’évaluer sa valeur. On ne trouve pas de précédents sur le net.
Merci pour toutes ces informations.
Je suis d’accord avec vous, cette plaque parait en effet neuve.
L’annonce a été désactivée juste après le post d’hier…
Vendue peut-être ?